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Claudine Poirier: La Pélicane de juillet
Notre Pélicane du mois de juillet s’est lancée le défi de participer à son premier marathon en mai dernier. Claudine Poirier nous partage, pour notre plus grand bonheur, ce qu’a été la préparation et la participation à cette aventure. Un récit inspirant où certains se reconnaîtront et d’autres auront envie de se lancer! Bravo Claudine!
Quand l’entraînement pour le marathon a-t-il débuté?
En novembre et décembre, je n’ai presque pas couru parce que j’avais mal à un pied, mais dès le 2 janvier, je me suis remise à la course pour vrai! Mi-janvier, je m’inscris au marathon d’Ottawa et mon programme commence en février. Pourtant, je discutais avec des amis à Noël et je trouvais impensable de courir 42,2 km!
Quelles ont été les modifications à apporter dans le mode de vie? (alimentation, sommeil, famille, travail, activités, etc.)
Alimentation : j’ai une alimentation plutôt équilibrée, mais j’ai souvent des rages de chips que j’ai dû apprendre à mieux gérer! Je me suis dit aussi que c’était le moment de participer au défi 28 jours sans alcool de la Fondation Jean Lapointe, et tout naturellement, ma consommation d’alcool a beaucoup diminué les mois suivants.
Sommeil : j’ai bien essayé de me coucher plus tôt, mais peine perdue!
Famille : je m’entraine généralement le matin en semaine tout de suite après être allée reconduire mes enfants à l’école, ce qui fait que l’entrainement n’a pas trop d’impact sur la famille. Même la longue sortie sur samedi passait inaperçue… ou presque! Je suis aussi allée quelques fois à la piste Etienne-Desmarteau en gang.
Travail : je suis étudiante à temps plein à la maitrise, mais mes cours étaient de soir, alors je n’avais pas vraiment de conflits d’horaire.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans toute l’aventure?
D’apprendre que j’avais une fracture de stress au niveau du péroné à moins de 10 jours du marathon. Je ne pouvais pas croire que je n’allais pas courir le marathon pour lequel je m’étais entrainée tout l’hiver : un mélange de colère, de déception et de frustration.
Qu'as-tu trouvé le plus facile?
Facile dans le sens que j’avais beaucoup de plaisir à courir 5 jours par semaine, d’autant plus que j’avais des amies pour m’encourager et/ou pour faire les longues sorties. Sans parler de mon super coach Pélicans qui faisait un suivi ponctuel de toutes les sphères de mon entrainement. Merci, Éric!
De quoi es-tu le plus fière?
D’avoir été capable de suivre un programme et de m’adapter tout au long de l’entrainement, malgré les petits bobos, pour être maintenant une vraie marathonienne! haha!